Originale signée numérotée

Terechkovitch Constantin Lithographie Signée Crayon Num/25 Handsigned Lithograph

Terechkovitch Constantin Lithographie Signée Crayon Num/25 Handsigned Lithograph
Terechkovitch Constantin Lithographie Signée Crayon Num/25 Handsigned Lithograph

Terechkovitch Constantin Lithographie Signée Crayon Num/25 Handsigned Lithograph

La Treille muscate est la maison que l'écrivain Colette avait achetée aux environs de Saint-Tropez. Cette lithographie illustre ce lieu. Lithographie originale de 1961, signée au crayon et numérotée /25 au crayon par l'artiste. État: voir photographies ; bon ; jamais encadrée ; quelques points d'humidité dans les marges (voir photographies) ; bordure des marges très légèrement brunies. Dimensions papier: 65,5x50,4 cm ; dimensions image: 37x28 cm.

Remise en mains propres gratuite possible à Paris sur rendez-vous. L'ouvre est vendue accompagnée d'une facture avec un descriptif détaillé. Original lithograph produced in 1961, hand-signed and hand-numbered (/25) in pencil by the artist. Conditions: see photographs ; good ; never framed ; some humidity dots in the margins (see photographs) ; margins borders are very slightly browned. Paper sizes: 65,5x50,4 cm ; image sizes: 37x28 cm.

Kostia Terechkovitch, dit Constantin Terechkovitch, né le. Français (naturalisé le 2 août 1943) d'origine. Jean-Pierre Crespelle restitue le contexte familial dans lequel Kostia - diminutif de Constantin - Terechkovitch et son frère aîné Sevolod ont été éduqués : « ses parents appartenaient à cette intelligentsia d'artistes et d'intellectuels qui vivait en Russie comme dans une colonie lointaine, recevant d'Europe ses idées et ses snobismes, ses romans et ses robes ».

Son père, « médecin réputé », dirige un asile d'aliénés proche de Moscou, sa mère est la traductrice en langue russe de. La vie familiale se partage entre une datcha à la campagne et un appartement à Moscou, l'un et l'autre étant lieux de passages permanents d'écrivains et d'artistes où l'on ne parle que le français. De son enfance, Kostia conservera un souvenir ébloui de ses visites chez une proche relation de ses parents, le très fortuné marchand de grains.

Grand client des marchands de peinture d'avant-garde à Paris. Et qui, « doué d'un grand flair, découvrit.

(il en possédait vingt toiles) et. Bien avant les amateurs français » : Le palais Chtchoukine a façonné le choix de Kostia d'être peintre.

Outre la peinture cependant, et à l'instar de son frère Sevelod, recordman du saut à la perche de Russie, Kostia Terechkovitch est alors fervent de sport qu'il pratique (il sera champion universitaire de relais en 1917) et dont il conservera la passion toute sa vie. Après son passage du bac à l'âge de quinze ans, les parents de Kostia Terechkovitch l'envoient en préparation aux beaux-arts dans l'atelier du peintre moscovite. « pompier couvert d'honneurs par le tsar et qui réussira la cabriole de finir Prix Staline ».

Il entre ensuite, sur concours où il est reçu troisième sur cinq cents candidats à l. École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou. En cette même année 1917 éclate la. Prenant cela comme une opportunité, il se décide à partir pour Paris, alors capitale des arts, qu'il atteindra seulement en 1920 après de multiples péripéties et petits métiers, soit « trois ans d'errance qui le mènent en.

Quittant de fait Moscou en s'engageant dans un service de brancardiers chargés du rapatriement ferroviaire des blessés allemands de. « il n'y avait ni médecins ni médicaments dans le train, et nous ne pouvions rien faire pour sauver ces malheureux, évoquera plus tard Terechkovicth qui les voit tous mourir faute de soins. Ce fut la plus terrible époque de ma vie ». , il subsiste en organisant des clubs sportifs ouvriers en Ukraine, en travaillant pendant une saison dans une plantation de thé de.

Dans la « descente aux enfers » du colmatage du charbon dans les soutes d'un cargo grec entre. S'engageant ensuite comme palefrenier dans l'armée anglaise occupant Constantinople. Là se situe son apprentissage de la connaissance et de l'amour du cheval, passion définitive qu'il vivra plus tard sur les champs de courses et que sa peinture restituera. Passager clandestin d'un bateau en partance pour. À bord duquel il vit de nouveau dans la dureté et la poussière noire de la soute à charbon, puis docker à Marseille, Terechkovitch débarque à la.

À Paris le 2 août 1920. Là, après trois jours d'errance, un juif russe auquel il confie son odyssée l'accueille, lui trouve une chambre de bonne située.

Et un emploi dans une usine de boîtes de cirage. Le troisième mois, la somme importante de six cents francs gagnée par un heureux dimanche aux courses de. L'autorise à démissionner pour se consacrer à l'étude des maîtres du. Et à la visite des galeries ; le quatrième mois, un autre heureux hasard le fait retrouver.

Un temps compagnon d'odyssée, qui lui révèle l'existence de. (« tous les peintres sont là », dit Volovick) où, le soir même, au. Il voit entre autres, parmi toute la communauté russe qu'il va rapidement retrouver dans le quartier. Les six cents francs de Chantilly lui permettent de mener la vie d'artiste, s'abstenant encore de peindre au regard du prix des couleurs, mais fréquentant, pour y exécuter des dessins qu'afin de l'encourager.

Lui achètera un franc pièce, l. Académie de la Grande Chaumière. Quoique n'y ayant pas de maître, c'est dans la seconde qu'il rencontre régulièrement.

Qu'il admire et à qui il montre son travail. Kostia Terechkovitch se lie Moïse Kisling. Et surtout Chaïm Soutine qui devient son grand conseiller et avec qui il entame vingt années d'estime réciproque, de tensions et de réconciliations : « Soutine était mon ami, confiera Terchkovitch à Jean-Pierre Crespelle, mais moi, je n'étais pas le sien : avec son caractère si étrange, il ne pouvait pas avoir d'amis... L'homme était impossible, mais j'ai adoré sa peinture...

Me prêter de l'argent, il ne voulait pas y songer. Il préférait m'introduire chez les marchands et il exigea de.

Qui ne juraient que par lui, qu'il me prennent des toiles. Aussi, sur ses instances, me prit des peintures ». En allant parallèlement faire du sport au Racing, il cultive une forme physique qui va lui permettre de s'engager un temps comme modèle, à l'instar de son ami Volovick, chez le sculpteur argentin Lagosse chez qui il est logé, nourri et reçoit vingt francs par séance. Revenu à la précarité avec le départ de Lagosse en. Se rendant avec sa valise chaque soir au Dôme ou à.

En quête d'une âme charitable à même de l'héberger, sa carrière commence en 1921 quand l'écrivain essayiste et critique d'art Serge Romoff le prend sous son aile et lui offre une pension de quatre-vingts francs par mois pour lui permettre de peindre, puis d'avoir un espace à lui, un ancien atelier de photographe abandonné situé dans un terrain vague de la. Et où il recevra les premières visites de.

En 1923, après avoir rallié. Et sa diaspora artistique russe Il y a là, entre autres. Et Isaac Mintchine, il se trouve confronté comme ses compatriotes au choix difficile de rentrer en Russie ou de repartir à Paris.

Ne commettant pas l'erreur de son premier mécène Serge Romoff, qui effectuera ce retour à Moscou pour y constater un bannissement radical de l. Et pour y mourir dans la misère, Terechkovitch rentre à Paris.

Après la signature d'un contrat avec le marchand Charles-Auguste Girard qui remarque son envoi au Salon d'automne de 1925, Kostia Terechkovitch est envoyé tous frais payés par ce dernier, qui veut des paysages du Midi, à. Dont il revient, après une halte à.

Porteur d'« ouvres déjà abouties » (Le facteur d'Avallon), « libérées d'un certain. Superficiel, constituant mieux qu'une promesse ». La Galerie Charles-Auguste Girard organise sa première exposition personnelle en 1927. En 1933, il réalise les décors et les costumes du spectacle des. Il se marie la même année avec Yvette Le Mercier, « jeune et blonde Normande rencontrée durant un séjour à Évreux » et qui deviendra son principal modèle (La série des Jeune femme au chapeau qu'il brossera à partir de 1936 sont des « Yvette »).

Bientôt suivie par les deux filles du couple, France et Nathalie, « dans des scènes familiales nombreuses, témoignant d'un bonheur évident au long des années ». À partir de 1934, il participe aux expositions du Groupe de l'Amitié avec. Kostia Terechkovitch s'engage dans la. Puis est démobilisé en 1940. Il se réfugie avec sa famille dans une maison proche d. Où il reprend la peinture. Avant d'être plus tard accueilli à.

De cette période datent dans leur majorité les peintures de portraits des artistes qu'il admire, notamment de. Dont, vieux rêve qui le hantait, il fait la connaissance au.

S'installant dans un pavillon de la. Terechkovitch voyage, s'intéresse à toutes les grandes compétitions sportives, notamment les courses de chevaux et les. (auxquels assister tous les quatre ans le fera aller à travers le monde). Et s'établit quelque temps à.

Il est nommé chevalier de la. Les thèmes de la maturité pour Kostia Terechkovitch seront principalement sa famille et ses deux filles France et Nathalie, après avoir peint de très nombreuses danseuses, des paysages (bords de Marne, plages, bords de mer, campagnes et villages). Passionné de sport, on lui doit des chevaux de courses et des scènes hippiques c'est son propre cheval, Antheos, qu'il peint en tête de peloton dans la toile Saut de la rivière, « pleine de mouvement et de couleurs », qu'il accroche en 1957 au Salon des peintres témoins de leur temps. , mais aussi des aquarelles sur le tennis, sport qu'il pratique en compagnie de. Rapporte Jacques Busse, écrira à son sujet : « La palette de ce peintre, son traitement de la couleur, affirment sa personnalité.

S'il n'a pu se dépasser, au moins s'est-il heureusement situé ». Kostia Terechkovitch est inhumé à. Où il vivait une partie de l'année.


Terechkovitch Constantin Lithographie Signée Crayon Num/25 Handsigned Lithograph